L’intelligence artificielle à la conquête de l’homme
- Grand Mémoire
- 5 sept. 2019
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 sept. 2019

On ne peut parler réellement d’interaction entre l’Homme et les robots que depuis une vingtaine d’années. En effet, les histoires mêlant Homme et robot se succèdent (nous allons en aborder quelques-unes pour exemple plus bas). L’IA a été rapidement pensé comme un système qui allait permettre de faciliter les taches les plus difficiles pour l’homme comme résoudre des problèmes compliqués. Elle a ouvert de nombreuses perspectives dans tous les domaines : la médecine, l’industrie, les sévices ainsi que les entreprises. Le « Machine Learning » par exemple est un processus de développement, d’analyse et d’implémentation conduisant à la mise en place de procédés systématiques permettant à un ordinateur ou à une machine un apprentissage automatisé, de façon à pouvoir réaliser un certain nombre d’opérations très complexes. L’IA a donc suscité une réelle course à l’inventivité de par son juteux marché et le monde des entreprises se livre une grande bataille pour tenter de dominer technologiquement ses concurrents.
Elle laisse néanmoins place à de nombreuses problématiques éthiques telles que : qu’arrivera-t-il le jour ou l’IA aura surpassé l’homme dans tous les domaines ?
Commençons tout d’abord avec l’histoire de « Deep Blue », le premier véritable exploit de l’IA.
Deep Blue est un ordinateur de plus de 700 kg crée par IBM pour jouer et gagner aux échecs. Le programme d’IBM (International Business Machines Corporation) débuta dans les années 80 avec les chercheurs Feng-Hsiung Hsu, Thomas Anantharaman et Murray Campbell. Avec l'aide du grand-maître Joel Benjamin, Deep Blue fut programmé et participa à de nombreuses compétitions.
Deep Blue est devenue connue mondialement suite à sa grande victoire contre le champion mondialement indétrônable Garry Kasparov.
Cet ordinateur était le plus puissant des ordinateurs dédiés aux échecs, il était capable d'évaluer jusqu'à 200 millions de positions possibles par seconde. Aujourd'hui on dépend plutôt de programmes d'échecs existant sur des ordinateurs normaux qui peuvent en moyenne évaluer 8 millions de positions par seconde.
C’est l’un des grands cas de l’histoire où la machine domina l’homme, notamment dans un domaine nécessitant une grande intelligence et réflexion.

Nous pouvons parler aussi du jeu de Go, dernier jeu (de plateau) où l’homme battait encore la machine.
Mais tout changea à Londres en octobre 2015. Alpha GO, programme d’ordinateur de Google développé par sa filiale DeepMind, bat par 5 victoires à zéro le champion de jeu de Go européen, le Français Fan Fui. Face à l’intelligence humaine, l’ordinateur s’est montré impitoyable en défiant pour la toute première fois l’honneur humain car le jeu de Go, inventé par les chinois il y a 3 000 ans, est considéré comme le jeu de société le plus complexe imaginé par l’homme. Le nombre de combinaisons dépasse l’entendement : 10 puissances 172, à comparer aux 10 puissance 128 combinaisons du jeu d’Echec, soit des centaines de millions de milliards de milliards de milliards de milliards de fois plus. Il est même supérieur au nombre d’atomes de l’univers. A titre de comparaison, le tout premier jeu vidéo, Tic Tac Toe en 1952 ne disposait que de 765 combinaisons possibles !
Cette partie provoqua une stupeur totale : en effet l’ordinateur jouait comme un humain alors que jusqu'à présent il était possible de distinguer une partie jouée par un logiciel ! De plus, même si les logiciels de go ont fait de gros progrès, les précédentes parties restaient à l’avantage des joueurs humains et l’exploit d’Alpha GO n’était attendu par les scientifiques que dans 10 à 15 ans.
Ces deux cas prouvent à quel point l’IA peut amener à des résultats inattendus, parfois même incontrôlés et non voulus, et l’on comprend rapidement pour quelle raison les entreprises se livrent une telle bataille acharnée afin de toujours plus distancer ses concurrents.
Le succès et la technologie vont tellement vite qu’AlphaGo a rapidement été dépassé par une version plus élaborée, Alpha Go Zéro, qui s’était auparavant entrainée contre elle-même en jouant 4,9 millions de parties.
Dans le monde du travail, l’intelligence artificielle permet de gagner en temps et en efficacité.
Des assistants virtuels prennent désormais des postes en finance, en marketing, et au sein de la gestion des ressources humaines.
Mais l’intelligence artificielle dans le monde de l’entreprise n’implique pas toujours des machines « pensant comme l’homme ». Il y a de simples machines associées à l’IA qui ont permis justement de valoriser le travail humain. Par exemple, de nombreuses grandes surfaces ont choisi d’automatiser certaines de leurs tâches et de laisser le contact humain aux humains. Elles préfèrent développer le marketing émotionnel. Les machines sont infatigables, plus rapides et moins sujettes aux erreurs et elles permettent ainsi à l’homme de se concentrer sur le cœur de son métier.
Selon une étude menée par Accenture l’intelligence artificielle permettrait une hausse de 40% de productivité d’ici 2035.
L’inquiétude, la croyance populaire, qui a amené les hommes à croire que les machines allaient remplacer l’homme s’en trouve démentie par plusieurs chiffres.
Il se trouve que l’automatisation dans l’histoire de l’homme a permis la création de nombreux emplois sur la durée. Par exemple entre le milieu et la fin du 19ème siècle aux Etats-Unis, période d’automatisation importante, le nombre d’ouvriers a quadruplé.
De plus, sans rentrer dans les détails, selon Dell 85% des nouveaux emplois de 2030 n’existent pas encore. Reprenons la liste plus ou moins exhaustive qui ressence les incroyables performances de l’IA nous prouvant par la même occasion qu’elle se retrouvera rapidement dans la routine de l’être humain.
Mais l’intelligence artificielle n’a pas fini d’étonner. Le poker est un jeu de cartes où l'on mise de l'argent, fondé sur le bluff, qui existe depuis très longtemps et auquel s’adonne un grand nombre de personnes. Comme tout jeu nécessitant intelligence et ruse, les développeurs se sont intéressés de plus près à la confrontation de joueurs humains et de l’IA.
De nombreux programmes ont vu le jour mais n’ont jamais totalement dominé l’homme. C’est le jeudi 11 juillet 2019 que des chercheurs de l'université Carnegie-Mellon et Facebook ont annoncé la victoire d'une intelligence artificielle contre des champions de poker dans des parties à six.
Cette IA est appelée Pluribus.

Pluribus a accompli une performance surhumaine au poker multijoueur, ce qui constitue une étape majeure pour l'intelligence artificielle et pour la théorie des jeux » releva Tuomas Sandholm, professeur de sciences informatiques à Carnegie-Mellon, et co-développeur de Pluribus avec le doctorant Noah Brown, actuellement dans l'unité d'intelligence artificielle de Facebook.
Il faut noter que cette victoire est importante car jusqu'à présent, les grandes étapes d'intelligence artificielle surhumaine en termes de raisonnement stratégique se limitaient à des jeux à deux, et la 6 joueurs, y compris elle, étaient présents. Elle a ainsi battu deux grands champions de poker, Darren Elias et Chris Ferguson dans plus de 5000 parties.
Ce qui est notable dans cet exploit c’est que la machine ait été capable de « bluffer » un grand nombre de joueurs. L’un d’eux annonça même : « c’est un monstre absolu. Je dirai que c'est un bluffeur beaucoup plus efficace que la plupart des humains ». L’IA a été capable ici d’imiter certains traits propres à l’humain, notamment l’imprévisibilité.

Tout le monde n’est pas capable de résoudre un casse-tête mais l’IA dans son éternel développement en a été capable pour le Rubik’s Cube. En effet, des chercheurs de l’université d’Irvine (Californie) ont mis au point DeepCubeA capable de résoudre un Rubik’s Cube plus rapidement que n’importe quel humain. Elle a ainsi de cette manière battu le record humain (qui est de 3.47 secondes) en résolvant le rubik’s cube en 1.2 secondes (environ 20 mouvements). Il faut savoir aussi que le robot a fait face à dix milliards de combinaisons et a subi une longue série d’entrainements.
Comme l’affirme les créateurs de cette IA, le but n’est pas de « résoudre des énigmes » mais d’ouvrir la voie à des intelligences artificielles avancées : « plus robustes et capables de raisonner, comprendre et planifier ».
Les robots au service de la médecine
Il faut savoir qu’à l’heure d’aujourd’hui les scientifiques pensent que les algorithmes n’auront pas pour vocation de remplacer l’intelligence humaine, ils les considèrent davantage comme des associés sur lesquels s’appuyer pour progresser dans toujours plus de précision. Par exemple un cancérologue pourra compter sur l’exactitude de l’intelligence artificielle car elle permettra de diagnostiquer de façon certaine les cas les plus communs du fait des milliers de cas connus par elle. A l’heure d’aujourd’hui, 13 cancers peuvent être détecter et traiter de cette manière.
L’un de ses robots se fait appeler Watson : c’est un programme informatique capable de répondre à des questions formulées en langage ordinaire. Il est doté de capacités d’apprentissage et de rapidité hors du commun. Il est ainsi capable d’effectuer des diagnostics, d’assister des médecins et même d’évaluer l’humeur de ses interlocuteurs.

A l’hôpital de la Pitié Salpetrière par exemple a été adopté le programme iBiopsy.
C’est une plateforme d’intelligence artificielle qui révolutionne le traitement des pathologies, notamment le cancer du foie. Des méthodes d’imagerie médicale combinées au deep learning et au big data analytics permettent de mieux extraire les biomarqueurs de la progression de la maladie en améliorant ainsi le diagnostic et la prise en charge du patient. Ce programme permet de détecter des anomalies qui seraient indétectables à l’œil nu.
Selon Laurent Schlosser, l’IA permettra de basculer sur une médecine plus préventive.
Mais il est important de tenir rigueur du fait que bien que l’IA progresse en médecine, elle ne tend pas à dépasser les capacités de l’homme puisque la décision finale revient toujours au praticien : il peut décider de suivre ou non le diagnostic.
Une autre avancée majeure a été possible en médecine grâce à l’IA et a permis de faciliter la vie de milliers de personnes. En effet la société américaine Medtronics a développé un boîtier équipé d'une pompe à insuline et de l'analytique d'IBM. Cette solution embarquée anticipe les fluctuations du taux de glycémie et administre l'insuline en fonction de ces variabilités, ce qui permet au patient de vivre dans une certaine autonomie. Les patients peuvent de cette manière profiter pleinement de leur vie sans avoir à se soucier des graves risques habituellement associés aux cas de diabètes les plus graves.

Les plus grands personnages de l’univers technologique misent désormais énormément sur la technologie et lancent de grands projets. Par exemple Microsoft a présenté un plan pour vaincre le cancer avant 2026. Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, lui a annoncé, le 21 septembre 2016, un premier financement de 3 milliards de dollars pour éradiquer la totalité des maladies avant 2100, grâce à des outils révolutionnaires autour de l’IA.
Amazon a quant à-elle lancé sa division secrète « 1492 » sur la santé connectée ; seules les offres d’emploi ont laissé transparaitre le projet secret d’Amazon, aucune n’information publique n’a été dévoilé. Impossible de savoir donc ce que mijote Amazon : un nouveau type de services, une évolution de ses enceintes connectées et intelligentes ? De nouveaux appareils ? Les sources de la CNBC n'ont pas pu répondre à ces questions et Amazon n’a voulu faire aucun commentaire. Même le nom du projet, date de la découverte de Colomb, ne donne aucune référence médicale.
Bien que tout ceci apparaisse révolutionnaire, certains risques sont toutefois prévisibles et très critiqués. Par exemple le risque d’atteinte à la vie privée et le risque de violation du secret professionnel est possible lors de l’exploitation des données personnelles
De plus selon le baromètre santé 360° réalisé par Odoxa en 2018, 6 français sur 10 ne seraient pas prêts à interagir avec un robot dans le domaine de la santé.
Il faut savoir que l’IA est aussi un enjeu de défense prioritaire pour les puissances militaires du XXIème siècle.
La première manifestation de l’IA dans le domaine militaire s’est faite au travers des drones : leur première utilisation sur le terrain remonte en 1982 au Liban. Ils ont été utilisés pour la reconnaissance et le renseignement électronique, mais également pour stimuler les défenses, provoquer des tirs de missiles antiaériens syriens permettant aux chasseurs à capacités antiradar de riposter.

D’autres robots « physiques » ont été développés dans le temps, et ils sont aujourd’hui devenus incontournables pour certaines de leurs capacités en opérations. Par exemple la France, pour lutter contre les engins explosifs improvisés, a déployé en 2012 le robot Minirogen en Afghanistan. Dans la bande sahélo-saharienne, elle emploie ses drones Reaper au maximum des capacités des vecteurs et des équipages : le cap des 15 000 heures de vol cumulées a été franchi début 2016 (2 400 heures seulement en 2014).
D’autres genre de robots ont été pensé pour ce domaine, on parlera alors désormais de « robots informatiques », qui sont déjà opérationnels dans les forces. Les frégates françaises Horizon disposent d’un mode d’engagement totalement automatique pour l’autoprotection anti-missile, à l’instar du système Phalanx américain.
Les principales motivations pour l’élaboration de ces robot sont notamment en termes d’économie des moyens (optimisation des dispositifs en qualité et quantité sur la base de nombreuses simulations d’engagement et de désengagements, capacité accrue de renseignement…), de concentration des efforts (réunion des forces et synchronisation des actions, fulgurance des effets via le réseau, rapidité de traitement des informations et de conduite de l’action…) et de liberté d’action (mobilité affranchie des capacités physiques humaines, …).
Ils sont avantagés de plus par le fait qu’aucune barrière physique ne leur résiste : ils ne sont pas limités par l’hostilité des milieux sous-marins et l’espace et contrairement à l’homme, les robots n’ont pas faim, n’ont pas peur, n’oublient pas les ordres et ne sont pas influençables : par les pertes ou le niveau de danger : ils ouvrent en effet la voie du dépassement des capacités humaines.
Les craintes liées à ce domaine sont bien entendues la déshumanisation et l’augmentation de la violence. Il faudra également apprendre pour les robots et l’homme à cohabiter ensemble dans un domaine entraînant beaucoup de questions politiques et géopolitiques.
L’IA ne s’est pas également manifestée de manière positive dans ses débuts, elle a également dû faire face à certains échecs. Cela a été le cas lors de son utilisation pour la guerre du Vietnam : les données de masse (produit national brut, capacité de production, taille de l’armée.) sur le Vietnam et les Etats unis ont été introduites dans un ordinateur en lui posant une seule et unique question : « quand gagnerons nous la guerre ? », à laquelle l’ordinateur répondit « en 1964 » (alors que la guerre prend fin en 1975).
Nous parlons même désormais d’« hyperwar ».
Les chiffres consacrés à L’IA dans le secteur militaire sont importants et très étonnants. Le département de la défense américain a annoncé par exemple 1,7 milliard d’euros d’investissement dans les cinq prochaines années. En France, Florence Parly, ministre des Armées a prévu 100 millions d’investissement par an ainsi que la multiplication par 4 des recrutements IA annoncés : d’ici 2023 la cellule de coordination s’appuierai donc sur un réseau de 200 spécialistes de l’IA.
C’est grâce à de tels financements que certains exploits arrivent, on pourrait citer l’IA « ALPHA » pour exemple.
A l’origine Alpha a été financé par l’AFRL (l’Air Force Research Lab) et conçu pour entraîner les pilotes en simulateur.

Un des témoignages les plus marquants a été celui d’un pilote américain: «ALPHA semblait consciente de mes intentions et réagissait instantanément à celles-ci et au départ de mes missiles. Elle savait contrer les tirs que je faisais. Elle passait instantanément d’un mode défensif à un mode offensif quand il y en avait besoin. »
Ayant ainsi fait ses preuves face aux pilotes, AFRL décide alors de pousser le développement plus loin, avec comme objectif d’en équiper ses UCAV (Unmanned Combat Aerial Vehicles), qui sont des véhicules de combat aérien sans pilote.
Alpha fonctionne sur le principe du genetic fuzzy tree basé sur des algorithmes génétiques qui imitent le processus d'évolution naturelle, afin d'identifier sa structure et ses paramètres ; le but étant d’ensuite entrainer l’IA de manière globale (et non pas algorithme par algorithme) et ainsi optimiser la machine sans perdre de temps.
Leur but, en créant et en entrainant ce genre d’IA serait qu’elles répondent non seulement aux injonctions et ordres prononcés par les pilotes mais également à mieux interpréter ces derniers en fonction du contexte et de ses connaissances (en tactiques de combat).
Il faut savoir que l’entraineur d’Alpha (Gene Lee, colonel de l’Air Force maintenant à la retraite) n’a jamais réussi à le vaincre.
L’IA est également employé dans le domaine militaire pour simplifier les actions de l’homme comme dans le cas où il faudrait exploiter des millions de données pour n’en sortir que celle qui est utile. Pour mieux comprendre cela il faudrait donner un chiffre : selon l’US Air Force, en 2011 auraient été recueillis 325 000 heures de vidéos par les drones (c’est environ 37 années de visionnage de vidéos).
En ce sens a été créé le projet « Maven » en 2017 par Robert O. Work (professionnel américain de la sécurité nationale). Cette IA devait se servir d’algorithmes de reconnaissance pour détecter, classer et signaler certains objets. Elle a été mise en œuvre de manière efficace en 2017 dans les plans de frappe contre l’organisation Etat islamique en Irak et en Syrie. Lors de cette mise en œuvre, les logiciels sont parvenus à reconnaître dans 80 % des cas les personnes, véhicules ou bâtiments recherchés.
Ce projet « maven » est en réalité à l’origine un appel d’offres se voulant très discret, on soupçonne le service cloud d’Amazon d’y prendre part. Google aidait également dans ce projet mais a rapidement cessé son partenariat du fait d’une pétition dirigée à son encontre.
Google avait pour rôle de fournir au Pentagone un outil de surveillance miliaire dans Google Maps, permettant d'agrandir chaque pixel jusqu'à l'échelle d'un véhicule ou d'un individu, le tout en quasi-temps réel. On comprend rapidement pourquoi une telle capacité a créé des contestations et de vives préoccupations.
L’un des programmes les plus aboutis et plus compétents est « Collection and Monitoring via Planning for Active Situational Scenarios » (COMPASS) [Collecte et surveillance via la planification de scénarios de situation actifs] lancé par la Defense Advanced Research Projects Agency. Le but de cette IA est de tenter de deviner les intentions de son adversaire dans un conflit limité éclatant dans la « zone grise », celle-ci étant définie comme la « zone nébuleuse entre la paix et le conflit conventionnel ». Après avoir deviné ces intentions, elle doit être en mesure de fournir aux commandants des outils d’analyse et d’aide à la décision en « assimilant une grande quantité de renseignements recueillis à l’aide de systèmes existants et à la pointe de la technologie ».
Pour finir, comme nous l’avons évoqué précédemment, l’IA est capable de choses extraordinaires, mais tout cela se déroulant en harmonie et en étroite collaboration avec l’homme.
Mais la course à la technologie et tous les nouveaux moyens découverts tendent finalement au remplacement de l’être humain par les robots dans certains domaines.
Est-ce possible selon vous qu’un robot présente une chaine de télévision seul ? C’est bien ce qu’il est arrivé en Chine : les journalistes de télévision de la Chine sont désormais collègues avec une IA qui présente le journal au même titre qu’eux. Nous sommes ainsi passés de la fiction à la réalité grâce à une technique alliant une image de synthèse combinée à une IA.

Malgré une voix monotone (associée à la robotique), les expressions faciales et le mouvement des lèvres sont plutôt bien réussis. Ce type de présenter aura pour objectif principal la présentation des information dans des langues étrangères (mandarin, anglais). Leur avantage est bien entendu leur infatigabilité : ils peuvent être présents sur le plateau 24h/24.
Comments